Je suis le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide)

Je suis le bataillon d’intervention rapide (BIR), le corps d’élite de l’armée camerounaise qui lutte et protège les populations contre les attaques de la secte islamiste Boko Haram.

Je suis le BIR, la force la plus équipée et la plus entraînée de l’armée camerounaise. Je suis le cœur du système de défense et de sécurité du territoire. Je suis composé de plus de 4 000 soldats, je suis doté d’un matériel de guerre polyvalent et d’un entraînement adéquat.

Je suis le BIR, je me bats contre Boko Haram dans la partie septentrionale du triangle national depuis que le chef de l’Etat, Paul Biya déclaré la guerre à cette secte en mai 2014. Je suis celui qui a déjà fait des centaines de victimes dans les rangs des terroristes lors de leurs attaques sur le territoire camerounais. Je suis celui qui n’a pas peur des menaces d’Abubakar Shekau dans les vidéos qu’il publie sur Internet.

Je suis le BIR, je défends mes compatriotes des localités de Kolofata et de Fotokol, principales cibles des attaques des assaillants de Boko Haram au Cameroun. Je les repousse, je saisis leurs armes, leurs munitions et leurs véhicules.

Je suis le BIR, prêt à aller au combat pour défendre le territoire national le long de la frontière avec le Nigeria, surtout dans les zones dangereuses de la r&gion de l’Extrême-nord Cameroun. Je suis en alerte permanente afin d’éviter l’effet de surprise des attaques lors des évènements comme les matchs de l’équipe nationale de football, notamment pendant la CAN 2015.

Je suis le BIR, je sais me relever et reprendre le dessus lors des combats, je n’ai pas peur de la puissance de feu des ennemis. Je me bats encore plus et je redouble d’efforts pour mes éléments qui tombent les armes à la main pendant les affrontements et je continue avec plus de détermination pour remporter la victoire.

Je suis le BIR, je me bats pour les membres de la famille, je me bats pour mes proches, pour mes amis, pour mes compatriotes, pour la paix et la sécurité de mon pays. Je n’ai pas peur de mourir et j’ai été entraîné pour me défendre, pour lutter jusqu’à la mort et je continuerai à me battre jusqu’à la fin de guerre, jusqu’à la victoire finale.

JE SUIS LE BIR ET JE DEFENDS MON PAYS CONTRE BOKO HARAM.

Hommage à toutes les victimes civiles et militaires de BOKO HARAM sur les territoires camerounais et nigérians.