Elles voulaient juste être des lycéennes

11 octobre 2016

Elles voulaient juste être des lycéennes

J’écris ce billet à l’occasion de la 5e Journée Internationale des filles célébrée ce 11 octobre 2016.

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Ces 276 jeunes lycéennes enlevées dans la nuit du 14 au 15 avril 2014 par Boko Haram, dans la localité de Chibok au Nigéria voulaient juste être des filles tranquilles, qui mènent leurs vies paisiblement aux côtés de leurs parents et de leurs proches. Leurs vies sont à jamais changées, elles qui nourrissaient certainement de beaux rêves pour le futur. Etre médecin, hôtesse de l’air, enseignante et que sais-je encore. Ces rêves se retrouvent brisés par une bande de terroristes sans foi ni loi. Eux qui les ont transformées en « épouses » et en mères. Eux qui les ont privées de leurs vies normales.

Ces filles voulaient simplement être comme toutes les autres filles du monde entier. Avoir droit à l’éducation, avoir droit à l’épanouissement et à la liberté. Vivre dans un monde où elles seraient maîtresses de leurs destins. Boko Haram, les enfants d’autrui t’ont fait quoi ? En tous cas, un jour où l’autre tu payeras pour tout le mal que tu leur as fait ainsi qu’à toutes tes victimes.

Ces filles ont vu certaines d’entre elles perdre la vie dans les conditions que leur a imposé Boko Haram. Ne baissez pas les bras, continuez à vous battre. Nos pensées sont avec vous, malgré le temps qui passe. Déjà 30 mois que vous êtes aux mains de ces terroristes. La communauté internationale, au delà des hashtags et des mobilisations (qui ont duré quelques mois), doit faire tout son possible pour vous permettre de retrouver vos familles, vos proches, vos amis. Malgré le traumatisme subit, je pense que tout n’est pas perdu afin que vous ayez une vie « normale » lorsque vous serez enfin libérées. J’en ai l’ultime conviction et je garde la foi.

A l’occasion de cette journée internationale des filles, je lève ma modeste voix afin que les droits des filles, de nos filles soient respectés partout dans le monde. Battons nous pour que plus jamais nous ne vivions encore un scénario semblable à celui de Chibok.

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