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Article : Mariage précoce : la petite histoire de Rabiatou
Société
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14 novembre 2021

Mariage précoce : la petite histoire de Rabiatou

Ce billet, rédigé dans le cadre des 75 ans de l’UNICEF, est une histoire fictive que je raconte afin de sensibiliser sur le mariage précoce et la déscolarisation des jeunes filles en Afrique.

Papa, raconte-moi une histoire …

Ok ma fille, je vais te raconter l’histoire de ton nom, l’histoire de Rabiatou.

Rabiatou est née dans une famille pauvre, elle avait beaucoup de frères et de sœurs. Ses parents n’ayant pas les moyens pour envoyer tous leurs enfants à l’école, ont choisi de scolariser Rabiatou et son petit frère Jamal.

Rabiatou était très intelligente et avait de bons résultats à l’école. Elle aidait aussi Jamal à réviser ses leçons. Le lien entre les deux était très fort.

Au fur et à mesure que Rabiatou grandissait, elle devenait aussi de plus en plus belle. Sa beauté ne laissait pas indifférents les hommes du village qui, très tôt, ont commencé à se rapprocher du papa de Rabiatou pour demander sa main. Le papa leur répondait toujours NON parce qu’il voulait que sa fille poursuive ses études.

Un jour, alors que Rabiatou avait 14 ans et faisait la classe de 3ème, sa maman est tombée gravement malade. Son père a dépensé toutes ses petites économies et s’est même endetté auprès du créancier du village pour soigner sa femme. Malheureusement, malgré les soins, la maman de Rabiatou est décédée.

Le papa de Rabiatou était dans l’incapacité de rembourser l’argent qu’il devait au créancier du village. Ce dernier lui a alors fait une offre pour annuler la dette : prendre Rabiatou comme épouse.

Rabiatou ne voulait pas se marier, son papa ne voulait pas la donner en mariage aussi jeune mais la situation était de plus en plus compliquée. Le créancier menaçait d’envoyer le papa de Rabiatou en prison, si son argent ne lui était pas rendu. Finalement, le papa de Rabiatou a accepté la proposition de mariage.

La veille du mariage, Rabiatou a pleuré toute la nuit. Jamal, son frère, était à ses côtés pour la consoler et lui remonter le moral. Il lui a promis qu’il continuera l’école pour elle car Rabiatou devait aussi arrêter l’école après son mariage.

Rabiatou a épousé le créancier de son papa dans la douleur. Quelques mois plus tard, elle est tombée enceinte. La grossesse était difficile car Rabiatou était jeune.

Le jour de l’accouchement, il y a eu plusieurs complications et Rabiatou a perdu son bébé. Ayant perdu beaucoup de sang, elle a également rendu l’âme quelques heures plus tard.

Jamal était inconsolable car il avait beaucoup d’amour et d’affection pour sa sœur. Le papa de Rabiatou n’arrivait plus à trouver le sommeil car il s’en voulait terriblement.

Plusieurs années après, Jamal a poursuivi ses études comme il l’avait promis à Rabiatou, il a eu un bon diplôme et a trouvé un emploi. Il s’est marié et a fondé sa famille. En hommage à sa grande sœur, il a donné le nom de Rabiatou à sa première fille.

Voilà ma fille, l’histoire de ton nom, l’histoire de ta tante Rabiatou. C’est pourquoi je me suis engagé dans la lutte contre le mariage précoce et la déscolarisation des jeunes filles de notre communauté afin que des cas comme ceux de ma sœur bien-aimée ne se répètent plus. Afin que les histoires des jeunes filles à travers le monde soient meilleures.

Ma fille Rabiatou, ensemble disons:

NON AU MARIAGE PRECOCE !!!

NON A LA DESCOLARISATION DES JEUNES FILLES !!!

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Article : L’eau c’est la vie mais depuis que je suis petit, nous vendons de l’eau
Société
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27 janvier 2022

L’eau c’est la vie mais depuis que je suis petit, nous vendons de l’eau

Je suis né et j’ai grandi à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Je suis né dans un quartier où l’eau potable n’est pas accessible à tous. J’ai grandi dans une maison où nous vendons de l’eau potable depuis que je suis tout petit. Pourtant l’eau c’est la vie.

Oui, depuis que je suis petit, nous vendons de l’eau.

A la fin des années 80, dans mon quartier, nous faisions partie des rares, très rares maisons où on pouvait trouver un robinet. L’eau n’a pas toujours été accessible pour tous. Pour quelles raisons ? Je n’en sais trop rien mais je sais que depuis que je suis petit, nous vendons de l’eau.

Si « l’eau c’est la vie »? Devons-nous donc être entrain de vendre « la vie »?

Cela n’a pas été un choix, c’est juste que la situation ne nous a pas laissé le choix. Les voisins ont commencé à venir s’approvisionner en eau potable à la maison, en donnant quelques pièces en fonction du récipient, pour nous permettre de gérer la facture d’eau à la fin du mois.

Quelques bidons de personnes venues puiser de l’eau à la maison

Cela est devenu une habitude au fil du temps, et jusqu’à ce jour, la situation n’a pas beaucoup évolué. Résultat : Depuis que je suis petit, nous vendons toujours de l’eau.

J’ai quitté la maison familiale il y a plusieurs années déjà, mais chaque fois que je rends visite aux parents, c’est toujours un plaisir de vendre de l’eau, cela me rappelle beaucoup de souvenirs de mon enfance à la maison. Cela me rappelle les fois où j’ai raté des programmes à la télé parce qu’il fallait aller servir de l’eau. Les fois où j’ai appris la plomberie aux côtés de mon papa et de mes frères, parce qu’il fallait connaître comment réparer des tuyaux cassés et ne pas être pénalisé longtemps par une coupure d’eau.

J’espère sincèrement que la situation évoluera un jour et qu’enfin la plupart des camerounais auront un robinet dans leur domicile, car oui, l’eau c’est la vie.

Mais en attendant, depuis que je suis petit, nous vendons de l’eau.

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Article : Pas à pas, Le Gouvernement ouvert du Cameroun se met en place
Société
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8 avril 2021

Pas à pas, Le Gouvernement ouvert du Cameroun se met en place

Le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) est un mode de gouvernance qui met à la disposition du citoyen l’information dont il a besoin afin de permettre à celui-ci de comprendre, participer aux décisions gouvernementales tant aux niveaux nationaux que locale, et par là améliorer l’efficacité de l’action publique. Le Cameroun s’est engagé sur la voie d’une adhésion au PGO. Ce qui constituerait une opportunité afin d’accélérer les efforts engagés par le gouvernement pour l’émergence du pays. Dans cette optique a eu lieu le mercredi 07 avril 2021, dans un hôtel de la ville de Yaoundé, la cérémonie de lancement officiel de la feuille de route « Gouvernement ouvert du Cameroun ».

Gouvernement ouvert du Cameroun
Une vue des responsables présents à cette cérémonie
Gouvernement ouvert du Cameroun
La photo de famille

La définition du Gouvernement ouvert

L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) définit la notion de gouvernement ouvert comme “une culture de gouvernance qui promeut les principes de transparence, d’intégrité, de redevabilité et de participation des parties prenantes, au service de la démocratie et de la croissance inclusive”.

Selon l’OCDE, les principes du gouvernement ouvert font évoluer la relation entre les fonctionnaires et les citoyens, en la rendant plus dynamique, mutuellement bénéfique et fondée sur une confiance réciproque. Cela permet, à terme, la mise en place de réformes publiques efficaces répondant au mieux aux attentes des citoyens.

Ainsi donc, le gouvernement ouvert est un catalyseur pour la démocratie, la confiance et la croissance inclusive.

Rappel du contexte de cette cérémonie de lancement officiel du Gouvernement ouvert du Cameroun

Entre 2018 et 2019, le Programme National de Gouvernance (PNG), présidé par le Premier Ministre du Cameroun, et l’ONG Adisi-Cameroun ont mobilisé les acteurs étatiques, la société civile, les parlementaires et les communes dans le cadre d’un Groupe de travail sur le Gouvernement Ouvert grâce aux financements de l’Ambassade de France au Cameroun et de la National Endowment for Democracy.

Sur une période de 12 mois, le groupe de travail a tenu plusieurs activités dont des ateliers thématiques. A l’issue de ces travaux, des analyses stratégiques sur l’état du Gouvernement Ouvert au Cameroun ont pu être produites. Le rapport desdits travaux est disponible ici.

Etat de la coopération entre l’OCDE et le Cameroun pour un Gouvernement ouvert

Le Cameroun, représenté par le Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), et l’OCDE ont décidé d’engager une coopération afin de consolider les acquis du Groupe de travail et d’amorcer l’élaboration de la feuille de route du Gouvernement Ouvert au Cameroun.

Dans le cadre de son Projet pour le Gouvernement Ouvert, l’OCDE se propose d’accompagner le gouvernement du Cameroun dans l’identification et la promotion de politiques de gouvernement ouvert. Ceci conformément à la Recommandation du Conseil de l’OCDE (2017) dans ce domaine. Cela est rendu possible grâce au financement de l’Agence Française de Développement.

Le travail se poursuit pour la mise en place du gouvernement ouvert au Cameroun

Sur la base de son partenariat avec le MINEPAT du Cameroun, l’OCDE prévoit les étapes suivantes :

  • L’analyse des données recueillies à travers l’Enquête globale sur le Gouvernement ouvert de 2020 ;
  • Les recherches documentaires et entretiens ciblés avec toutes les parties prenantes ;
  • La mise en place d’équipes pluridisciplinaires comprenant des pairs des pays membres ou partenaires de l’OCDE ;
  • La perspective comparative internationale et le partage de bonnes pratiques ;
  • L’alignement sur les réformes en cours du pays et qui visent à consolider les acquis du Groupe de travail sur le Gouvernement ouvert du Programme National de Gouvernance (PNG) du Cameroun.

Vivement que ces travaux conduisent à l’avènement d’un véritable Gouvernement ouvert au Cameroun. Il permettra ainsi aux citoyens d’être au fait des actions du gouvernement. En attendant, nous ne pouvons que souhaiter bonne suite à cette initiative. Progressivement, le Cameroun de continue son chemin vers une croissance inclusive.

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Article : A la découverte de l’artiste Carin Bakousse
Rencontre
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22 décembre 2020

A la découverte de l’artiste Carin Bakousse

La 2e édition du Sommet des Blogueurs qui s’est tenu du 26 au 28 novembre 2020 à Yaoundé était l’occasion pour les blogueurs d’échanger et de parler blogging. Ce sommet fut parfaitement résumé ici par le Mondoblogueur Kenfack Dirane. C’était aussi un moment de détente, avec notamment le passage de certains artistes le jour de l’ouverture. L’un d’entre eux a attiré mon attention : Carin Bakousse.

Pourquoi, me demanderez-vous. Parce que c’est un artiste originaire de la région de l’Est Cameroun, une région dont on n’a pas souvent l’habitude d’entendre parler, dans le domaine musical. Ainsi donc, son passage m’a intrigué et j’ai décidé de m’intéresser à son œuvre et son combat engagé pour la promotion de la culture de la région de l’Est Cameroun.

Qui est donc Carin Bakousse?

Carin BAKOUSSE
Carin Bakousse, artiste au style pluriel

Carin Bakousse est un jeune artiste camerounais, originaire de la région de l’Est Cameroun, plus précisément de Nguelemendouka.

Dès son plus jeune âge, il s’est mis au dessin puis à la danse. Par la suite, il a continué à étoffer sa vie d’artiste à travers la musique, la mode, le mannequinat et le cinéma (avec pour marraine Elise Kameni).

Son parcours musical

Entre 2004 et 2006, il sort un album hip hop, donc l’actuel titre « Antiseptique » sur Youtube. En 2012, il sort son single « Mitag mi nlem », puis en 2013 un album intitulé « De New-York à nguélémendouka », avec la participation de Roger Etia.

En 2016, il sort l’album « Me Keu Ne Wo » (signifie Je vais avec toi en langue Maka) avec la participation de Marthe Zambo, dans le titre « Beriga me »

Cette année 2020, il sort le single « Mon Soleil » aux sonorités traditionnelles camerounaises dont vous pouvez retrouver la vidéo ici. Ce single annonce l’album Mon soleil avec la participation des peuples autochtones.

Son combat pour la culture

En 2014, il rend effectif son projet Bertoua World Wide. Ce projet a pour ambition de positionner à l’échelle africaine et mondiale, la région de l’Est-Cameroun. Cela passe par la promotion de la culture et des valeurs de cette région, et à travers la musique et de multiples activités culturelles. Elles sont ses chevaux de bataille.

Carin Bakousse est un militant de l’intégration nationale camerounaise. Il s’exprime d’ailleurs en quelques langues locales autres que la sienne. On peut citer le Duala, l’Ewondo et des langues de la région de l’Ouest-Cameroun.

Cet artiste ambitieux n’a pas fini de faire parler de lui. Nous ne pouvons que lui souhaiter du succès dans ses différentes activités, en faveur de la promotion de la culture camerounaise, et plus précisément de celle la région de l’Est.

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Article : Cameroun : 100 % Jeune, le magazine qui lutte contre le sida
Société
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9 décembre 2020

Cameroun : 100 % Jeune, le magazine qui lutte contre le sida

Me voici, jeune lycéen il y a 20 ans, au lycée de la Cité Verte à Yaoundé. Un magazine dédié aux jeunes et à la lutte contre le sida fait son arrivée. Je le découvre comme beaucoup d’autres de mes camarades. Nous sommes attirés par le design et captivés par le message que véhicule ce magazine. Il a pour nom 100 % Jeune. Dedans, on y apprenait des anecdotes sur la vie des stars locales et internationales mais surtout, on en apprenait beaucoup plus sur le VIH/sida. A une période où certains d’entre nous étaient sexuellement actifs (je ne parle pas pour moi), c’était important.

L’histoire de 100 % Jeune

En matière de santé publique en 2000, le plus vaste défi à relever pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique et au Cameroun concerne le VIH/sida. Comptabilisant plus des deux tiers du nombre global de personnes atteintes par cette infection, le continent africain se révèle le plus touché à travers le monde. S’inscrivant dans la dynamique des plans stratégiques d’urgence de lutte contre le sida, dont la cible principale est les jeunes, le Programme de marketing social, qui deviendra l’association camerounaise de marketing social (ACMS) crée 100 % Jeune, un projet qui va révolutionner la lutte contre le sida chez les jeunes.

L’évolution chronologique du magazine

Le premier magazine 100 % Jeune sort donc en 2000, en version française sur format A4 en noir et blanc. Il fait 20 pages. La toute première couverture est l’ancien milieu de terrain de football de l’équipe du Cameroun, Joel Epalle. Cette première édition coûtait 50 FCFA. Elle comportait des rubriques axées sur la santé et des rubriques fun sur les news people, des astuces et aussi une bande dessinée.

La première édition de la version anglaise de 100 % Jeune voit le jour en 2002. Elle est également vendue au prix de 50 FCFA et comporte les mêmes rubriques que la version française.

En 2010, le magazine devient quadrichromique dans les deux versions (anglaise et française). La couverture est en papier glacé et le reste des pages en format A4 couleur. Cette version est vendue au prix de 150 FCFA. De nouvelles rubriques font leur apparition : chic, jeux, bons plans, ta flamme et 100 % câble.

2016 : le magazine connaît sa troisième évolution, avec la réduction du format A4 en B5, format de poche. De nouvelles rubriques font leur apparition telles que psychotest, miroir, héritage… Le mag fait désormais 16 pages et se vend à 200 FCFA.

En 2017, le magazine devient unique et bilingue. Les deux versions anglaise et française sont fusionnées. Certaines rubriques sont désormais en français et d’autres en anglais. Le prix et le nombre de pages restent les mêmes.

Mon histoire et celles d’autres jeunes camerounais avec ce magazine

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai grandi au Cameroun avec 100 % Jeune. J’étais en classe de seconde au moment de sa sortie. Son prix (50 FCFA) le rendait vraiment abordable. Il suffisait de faire une petite économie sur l’argent de poche pour s’acheter un numéro.

Les différentes rubriques étaient intéressantes. Des informations sur le VIH/sida en passant sur les info people et les lyrics de certaines chansons phare de l’époque. Je ne ratais pratiquement pas une édition de ce magazine que je collectionnais, d’ailleurs je ne sais pas où est passée ma collection.

Ce magazine m’a beaucoup appris sur le VIH/sida et sur le comportement à adopter pour éviter cette maladie.

Tout comme moi donc, d’autres jeunes ont été marqué par ce magazine, qui fête ses 20 ans cette année 2020. C’est le cas du jeune NDINGUE Freddy : « j’ai découvert le magazine 100 % Jeune au lycée par le biais de certains camarades qui lisaient un exemplaire. Par curiosité, j’ai demandé l’exemplaire moi aussi et je l’ai feuilleté. J’ai été marqué par le contenu assez éducatif qui s’y trouvait, surtout les conseils autour de la lutte contre les IST/MST. Ce magazine m’a grandement aidé à éviter les dérives auxquelles sont en proie les jeunes adolescents.« 

Comme Fredy, d’autres jeunes et moi, nous ne pouvons que souhaiter Joyeux anniversaire à ce magazine. Bon vent 100 % Jeune pour la suite de ce combat contre le VIH/sida au Cameroun.

100% Jeune

A travers le site web dédié notamment à 100 % Jeune, les jeunes peuvent retrouver les informations et rubriques intéressantes du magazine. Et pour les activités marquantes du mois camerounais 2020 de lutte contre le sida, c’est par ici.

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Article : Cameroun : un mois de lutte contre le sida
Société
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9 décembre 2020

Cameroun : un mois de lutte contre le sida

Pour marquer la lutte contre le VIH, le 1er décembre, le Cameroun se joint à la communauté internationale pour commémorer la Journée internationale de lutte contre cette maladie. Pour l’Association camerounaise pour le marketing social (ACMS), ce mois de décembre 2020 représente le mois camerounais de lutte contre le Sida. L’ACMS pour moi c’est d’abord le magazine 100% Jeune que j’ai connu à ses débuts il y a vingt ans. J’étais alors un jeune lycéen. Cette année particulièrement, je me suis intéressé aux activités du mois camerounais de l’ACMS pour en apprendre davantage sur leurs actions. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer et échanger avec trois personnes de l’association. On a pu parler, notamment, du projet de prévention du sida en Afrique centrale (PPSAC), projet phare de l’ACMS pour le mois camerounais.

C’est quoi, le PPSAC ?

Pour répondre à cette question, je me suis rapproché de Mme Diallo Mariam Fofana, assistante technique du PPSAC. Elle m’a informée sur le PPSAC et l’ACMS.

Diallo Mariam Fofana
Mme Diallo Mariam Fofana

Le PPSAC est un fruit de la collaboration entre l’Allemagne et la CEMAC. C’est un projet qui a plus de 10 ans et qui est à sa 5e phase. Au Cameroun, il est mis en œuvre par l’Agence camerounaise pour le marketing social (ACMS). Sa cible principale sont les jeunes de 15 à 24 ans et son cœur de cible, les jeunes filles de 19 ans. Ces cibles ont été établies à la suite d’études au Cameroun qui ont montré que les nouvelles infections au VIH SIDA touchent la jeunesse de 15-24 ans. Après des segmentations, on se rend compte que parmi ces jeunes, celles qui sont les plus touchées sont les jeunes filles de 19 ans. En grande partie celles de milieu rural, qui malheureusement, n’ont pas le niveau de connaissances qu’il faut pour se protéger contre le sida.

L’ACMS s’inscrit dans les priorités nationales au Cameroun et est en étroite collaboration avec le Centre national de lutte contre le sida (CNLS) du Ministère de la Santé publique.

La grande particularité du PPSAC cette année pour le mois camerounais de lutte contre le VIH/sida, avec la situation liée au Covid-19, est l’intensification de l’utilisation des médias sociaux dans la communication.

La communication du mois camerounais

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Erica MENGUE, rédactrice en chef du magazine 100 % Jeune.

Erica Mengue
Erica Mengue

Pour elle, étant donné que les jeunes sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, il était question pour 100 % Jeune de les accompagner sur ces plateformes. Des campagnes de sensibilisation et de prévention du VIH ont été faites sur Facebook, Twitter et Instagram, en direction des jeunes de 15 à 24 ans de tout le Cameroun. Les pages des réseaux sociaux ont été habillées avec les visuels de la campagne.

Il y a eu des débats et l’organisation de quizz en ligne sur la page Facebook de Prudence Plus. Les jeunes ont pu échanger directement avec l’équipe via Messenger. En plus de tout cela, un webinaire bilingue a été organisé avec la participation des experts du CNLS, pour échanger avec les différents internautes. Des Facebook live spéciaux « Mois camerounais contre le sida » ont aussi été organisés, avec la présence des pairs éducateurs.

Il a fallu s’adapter à la pandémie du coronavirus pour communiquer efficacement via les médias sociaux et le digital, surtout en zones urbaines.

A côté de cela, la mobilisation sociale sur le terrain a également été effectuée.

Mobilisation sur le terrain

La chargée de la mobilisation sociale du PPSAC, Marie Gaëlle NGO NYEMECK, m’a parlé de ces activités menées sur le terrain.

Marie Gaelle Ngo Nyemeck
Marie Gaelle Ngo Nyemeck

Pendant le mois camerounais, les actions ont été axées sur l’accompagnement des clubs Réglo. Ils ont été sollicités dans les établissements scolaires pour sensibiliser sur la thématique du VIH sida. Cela s’est fait en deux axes : montrer comment on négocie l’accès à un établissement scolaire pour la sensibilisation et comment s’adresser à une grande communauté.

Au niveau de 100 % Jeune, il existe 20 clubs labelisés avec 20 pairs éducateurs formés, 10 à Yaoundé et 10 à Douala. Ces jeunes se rapprochent de la cible pour passer le message en milieu scolaire et extrascolaire.

L’équipe des pairs éducateurs travaillent également dans les université de Yaoundé 1 et Yaoundé 2, où des campagnes de sensibilisation sont souvent organisées. Pour être pair éducateur, il faut avoir entre 15 et 24 ans, être membre d’une association extrascolaire et membre d’un club scolaire, généralement le club santé.

Revenons aux campagnes de sensibilisation. Dans la ville de Yaoundé avec les clubs Réglo, elles se sont faites au Collège Dolta, au Lycée Bilingue de Ngousso-Ngoulemakong et au Collège Laïc Pythagore.

mois camerounais
Un pair éducateur s’adressant aux élèves
mois camerounais
Des élèves en pleine sensibilisation

Il était notamment question d’attirer l’attention de la cible (les élèves) sur le magazine 100 % Jeune. Ainsi, environ 500 magazines ont été distribués dans ces établissements scolaires.

L’activité marquante

La plus grande activité au niveau de la mobilisation sociale qui a duré quatre jours était le déploiement de l’équipe dans la localité de Lolodorf, pour sensibiliser les jeunes filles en milieu rural.

mois camerounais
La photo de famille lors des activités de Lolodorf

Là-bas, le projet RSAD (Renforcement des capacités, de sensibilisation, d’autonomisation et de dépistage en direction des jeunes filles rurales) a démarré en mars 2020 et a permis de sensibiliser 40 jeunes filles sur « Comment être autonome ?« . Une experte dans la transformation du manioc en farine ou en couscous a pu les former. Puis, elles se sont exercées à fabriquer des gâteaux à base de la farine de manioc.

mois camerounais Lolodorf
Une apprenante lors de l’atelier pratique

Le renforcement des capacités a aussi porté sur le VIH/sida. Il faut savoir que le taux de prévalence dans cette zone est très élevé. Il est de 10 % en milieu jeune (10-24 ans). Ce sont également des jeunes qui tombent précocement enceinte. Sur les 40 jeunes filles, il y avait pratiquement 10 jeunes filles enceintes ou déjà mères. Donc, il fallait leur montrer comment se préserver des grossesses précoces, des IST, VIH/sida, comment prendre soin de sa toilette intime. Des experts du District de Santé de la localité étaient présents pour les accompagner dans ce sens.

Les trois premiers jours, les activités concernaient les 40 jeunes filles et le quatrième jour, le dépistage du VIH/sida était ouvert à tout le monde. 1440 préservatifs ont été distribués et 101 personnes ont été dépistées à Lolodorf. A l’issue de cette activité, très appréciée par les jeunes, il a été constaté qu’ils n’avaient pas véritablement les bonnes informations sur le VIH/sida. Le travail continue dans ce sens.

Mon mot de la fin

Ces différents échanges ont été édifiants et m’ont véritablement permis de me rendre compte que le combat contre cette maladie se fait sans relâche. Les équipes de l’ACMS font un gros travail. J’étais ravi d’apprendre que le magazine 100 % jeune avec lequel j’ai grandi au lycée existe toujours. Il est possible de se le procurer à 200 FCFA. Quelques numéros m’ont été offert, l’occasion pour moi de jouer aussi le rôle de pair éducateur, même si j’ai dépassé l’âge. La communication sur le sida reste importante. Elle permet aux jeunes de 15-24 ans, surtout ceux des zones rurales, d’éviter cette maladie. Cela passe par la conjugaison de tous nos efforts.

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Article : Les jeunes camerounais s’engagent pour la protection de l’environnement
Société
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1 décembre 2020

Les jeunes camerounais s’engagent pour la protection de l’environnement

L’environnement a besoin d’être protégé. Au Cameroun, des organisations de jeunesse, comme l’AJVC (Association Jeunesse Verte du Cameroun) de la société civile opérant dans le secteur de l’environnement et forêt jouent un rôle crucial. Ils servent de pont entre les communautés et le gouvernement. C’est ainsi qu’ils proposent des solutions et des mécanismes innovants visant l’implication et la participation de cette couche sociale dans la problématique de protection de la biodiversité et le climat.

Pour y arriver, l’AJVC a mis en place depuis 2015 une initiative. Elle l’a baptisé la COP Chez Nous. L’édition 2020 s’est tenue du 23 au 26 novembre 2020. Elle avait pour thème : « Des jeunes engagés pour vivre en harmonie avec la Nature et le climat« .

L’équipe de l’AJVC

En raison de la pandémie du coronavirus, les organisateurs, avec à sa tête la dynamique Marie TAMOIFO, ont opté pour la tenue d’un webinaire pour cette édition. Plusieurs personnalités de différents pays qui mènent ensemble la lutte pour la protection de la nature y ont pris part.

Objectif de ce webinaire

Son objectif était de communiquer, former et sensibiliser sur la campagne New Deal for Nature avec les jeunes leaders et les jeunes volontaires. Mais il s’agissait également de partager globalement les défis auxquels sont confrontés la perte de biodiversité, et d’interpeller, d’impliquer la jeunesse pour un engagement ambitieux dans la protection de l’environnement.

Les participants et la cible

Le public ciblé par cet évènement :de jeunes dirigeants d’organisations de jeunesse, dans les dix pays d’Afrique centrale. Cette action visait donc à sensibiliser les internautes et les populations locales aux activités organisées en faveur de la protection de la nature.

La participation multi acteurs étant l’un des axes clés de la lutte contre la dégradation de la biodiversité et du climat, la jeunesse est une partie prenante importante. Par conséquent, les participants à cet atelier comptaient :

  • Cinquante participants pour chacun des dix pays membres de la Comifac  (Organisations membres des antennes nationales du Réseau des Jeunes Leaders pour la gestion durable des écosystèmes forestiers et humides d’Afrique Centrale (REJEFAC) dans les 10 pays suivants : Cameroun – Gabon – RCA – Burundi – Rwanda – Sao Tomé et Principe – Congo -RDC – TCHAD – Guinée équatoriale) ;
  • Les antennes des points REJEFAC de chaque pays ;
  • REJEFAC national (10 Régions du Cameroun) avec 5 jeunes par région ;
  • Vingt jeunes volontaires de l’AJVC en tant qu’organisateur principal et secrétariat technique du réseau ;
  • Dix partenaires locaux et internationaux (Ministères, institutions et réseaux nationaux et parties prenantes).

De manière générale, à travers les réseaux sociaux, les publications et la Web TV, environ 15000 personnes ont été sensibilisés par cette activité.

Le combat continue pour l’AJVC

L’organisation de ce webinaire a été une réussite. Ces jeunes engagés dans la protection de l’environnement restent plus que jamais motivés pour continuer dans cette lancée.

Notre planète est notre propriété à tous. Nous nous devons de permettre aux générations futures de vivre dans un monde qui sera le plus sain possible. Cela passe par les actions que nous menons actuellement et qui ont un impact positif ou négatif pour l’environnement.

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Article : Massacre de Kumba : ils ne demandaient qu’à vivre et avoir une bonne éducation
Société
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6 novembre 2020

Massacre de Kumba : ils ne demandaient qu’à vivre et avoir une bonne éducation

Le samedi 24 octobre 2020 restera dans les mémoires au Cameroun. Ce jour où des enfants ont été brutalement arrachés à la vie dans leur salle de classe, dans ce qu’on peut qualifier de massacre de Kumba. L’éducation, un droit pour eux, c’est tout simplement ce que ces enfants recherchaient.

Oui, chaque enfant a droit à l’éducation

Droit à l'éducation

Le droit à l’éducation est un droit essentiel pour tout être humain vivant dans une société. C’est le droit d’être éduqué et d’avoir accès à la connaissance. Il peut être trouvé dans divers traités tels que la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 ou encore la Convention relative aux Droits de l’enfant en 1989. Ainsi, tout être humain a le droit d’apprendre à écrire et à lire et, grâce aux connaissances transmises par l’éducation, à s’épanouir dans sa vie d’adulte et à acquérir un développement moral et citoyen au sein de la société. L’éducation de l’enfant permet ainsi le développement social, économique et culturel d’une société.

Mais le taux d’analphabétisme dans les régions d’Asie et d’Afrique subsaharienne avoisine les 50 % et le bilan continue de s’alourdir. Le Cameroun atteint un pourcentage de près de 24 % (d’après des chiffres de l’Institut des Statistiques de l’UNESCO datant de 2018) et met tous les moyens en place pour faire baisser ce taux, avec l’aide de différents organismes internationaux tels que l’UNICEF et l’UNESCO.

Revenons donc sur les faits du massacre de Kumba, le 24 octobre 2020

C’est à la recherche de ce droit fondamental qu’est l’éducation que certains enfants âgés entre 9 et 12 ans, élèves du Complexe Scolaire privé « Mother Francisca International Bilingual Academy » de la ville de Kumba, Région du sud-ouest Cameroun, tandis qu’ils étaient en salle de cours, le samedi 24 octobre 2020, ont vu débarquer des assaillants habillés en civils, armés de machettes et d’armes de guerre.

Ces derniers ont froidement assassiné ces enfants innocents et sans défense, qui ont quitté leurs domiciles le matin de ce jour, dans le seul et unique but d’acquérir des connaissances dont ils ont été privés depuis plus de quatre ans. Tout ceci dû à la crise dite anglophone, qui sévit dans les régions nord-ouest et sud-ouest du Cameroun. La disparition brutale de ces enfants a ainsi laissé leurs familles respectives dans la tristesse et les larmes, plongeant le Cameroun tout entier dans un deuil national célébré le samedi 31 octobre 2020.

Hommage aux enfants assassinés à Kumba le 24 octobre 2020

Massacre de Kumba
Reposez en paix !

Pour nos frères et sœurs de Kumba lâchement abattus, nous avons le cœur qui saigne et les yeux remplis de larmes.

Qu’ont fait mes pauvres frères pour mériter cela ?

Pourquoi dans un Etat comme le Cameroun où le droit à l’éducation est reconnu et a été ratifié, certains enfants devraient se voir priver de ce droit, aussi fondamental fut-il ?

Ces pauvres enfants du massacre de Kumba qui ne demandaient que ce qui leur revenaient de droit.

S’en prendre aux enfants innocents et non armés traduit de la lâcheté et la barbarie de ces assaillants. Cet acte inimaginable et inacceptable est une horreur absolue et ma peine est sans borne.

Je condamne cet acte odieux avec la dernière énergie et je me demande toujours ce qui aurait pu causer un acte aussi cruel. Tout en espérant que cet acte ne restera pas impuni et qu’il soit le dernier de tous ceux que nos frères des régions anglophones ont subi. Puisse les âmes de nos frères et sœurs froidement assassinés ce fameux samedi puisse reposer en paix.

Article rédigé (dans le cadre du concours organisé par l’UNICEF et l’Association des Blogueurs du Cameroun à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance 2020) par WANDJI Franck Emmanuel, étudiant en Licence 2 Informatique à l’Université de Yaoundé 1, Téléphone : 698152448, Yaoundé

Parrain de cet article : Thierry Didier KUICHEU, téléphone : 679295489

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Article : Sommet des blogueurs du Cameroun : feedback sur la première édition
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16 octobre 2020

Sommet des blogueurs du Cameroun : feedback sur la première édition

Et si on faisait un feedback ensemble du premier sommet des blogueurs du Cameroun ?

Sommet des blogueurs du Cameroun

Pendant trois jours, du 25 au 27 octobre 2019, des blogueurs venant de plusieurs villes du pays se sont retrouvés à Douala, à l’occasion du 1er sommet des blogueurs sous le thème : « Blogging, outil de développement ». Organisé par l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC), c’est dans les locaux d’ActivSpaces à Akwa que se sont déroulés tous les travaux. Le hashtag utilisé était #237BloggersSummit.

Qui étaient présents ?

Je fais alors le kongossa.

Outre plusieurs membres de l’ABC, il y avait des blogueurs anglophones et francophones du 237 qui ont été invités. Cela faisait au total une quarantaine de blogueurs. Il y avait aussi les représentants des partenaires qui nous ont accompagné dans l’organisation de ce sommet.

Qu’avons-nous fait pendant ces trois jours ?

Je continue le kongossa.

On a tapé les divers, on a rigolé, on a discuté, on a échangé, on a pris des photos et des selfies.

Les échanges entre blogueurs

Mais bon, plus sérieusement, il y a eu deux débats, le premier et le deuxième jour, sur les thèmes suivants :

  • Le blogging au Cameroun ;
  • Comment les marques peuvent-elles solliciter les blogueurs dans un contexte de développement durable.

Les deux derniers jours du sommet, on a travaillé en groupes sur différentes thématiques. Après, chaque groupe devait présenter le résultat de ses travaux lors de la séance de restitution du dernier jour.

Sommet des blogueurs du Cameroun
Les travaux de groupe battaient leur plein.
237BloggersSummit
Séance de restitution d’un groupe.

Les thématiques abordées étaient les suivantes :

  • Le blogueur comme acteur clé du développement durable ;
  • Le blogueur camerounais, agent utile de la promotion des Objectifs du Développement Durable (ODD) ;
  • Le blogging et la responsabilité citoyenne ;
  • La valorisation des blogueurs ;
  • La contribution du blogging au développement de l’écosystème numérique au Cameroun ;
  • Le blogging et sa perception dans la société camerounaise ;
  • Les défis régionaux liés à la pratique du blogging.

Les partenaires ont eu des temps de parole pour présenter et/ou parler de leurs structures et de leurs produits.

Sommet des blogueurs du Cameroun
Le représentant d’un partenaire en pleine présentation.

Quelles ont été les recommandations prises à l’issue de ce sommet des blogueurs du Cameroun ?

Je termine le kongossa par la revue des 18 recommandations, qui ont pour but d’apporter une ou des solutions à des problèmes soulevés lors des exposés/débats sur les attentes des partenaires et surtout des discussions de groupes.

RECOMMANDATION N°1 : Initiation de la jeune génération au numérique

RECOMMANDATION N°2 : La solidarisation des acteurs du numérique

RECOMMANDATION N°3 : Impulser la notion d’éthique dans le blogging

RECOMMANDATION N°4 : Introduire les thématiques autour des ODD lors des activités de l’association

RECOMMANDATION N°5 : Nouer des partenariats avec des entreprises qui ont des actions sociales autour des ODD

RECOMMANDATION N°6 : Valorisation de l’activité de blogueur par le renforcement de la notoriété de l’association

RECOMMANDATION N°7 : Établir un plan tarifaire référentiel pour la rédaction d’articles sponsorisés : 50.000 Fcfa minimum

RECOMMANDATION N°8 : Susciter plus de blogs (et/ou de contenus) spécialisés, notamment sur des causes sociales et environnementales

RECOMMANDATIONS N°9 : Vulgariser les textes réglementaires (Constitution ; Code électoral ; etc.)

RECOMMANDATION N°10 : Communiquer, éduquer et sensibiliser sur l’activité du blogging

RECOMMANDATION N°11 : Pérenniser et encourager les initiatives comme les formations, forums et sommets à l’échelle nationale et sous régionale

RECOMMANDATION N°12 : Plaidoyer pour l’insertion et la prise en compte du blogging dans les textes juridiques régissant la communication privée pour permettre la formalisation de l’activité en tant que média privé

RECOMMANDATION N°13 : Formation sur le blogging de crise. Acteurs concernés (Nations Unis, gouvernement, reporters de guerre, etc.)

RECOMMANDATION N°14 : Encourager la production des contenus bilingues

RECOMMANDATION N°15 : Mettre sur pied une plateforme collaborative et véritablement dynamique de blogging (blog de l’ABC)

RECOMMANDATION N°16 : Encourager la collaboration entre les blogueurs (articles invités, se lire entres blogueurs, faire des feedback)

RECOMMANDATION N°17 : Créer une dynamique autour d’une communauté de la sous-région

RECOMMANDATION N°18 : Fédérer les blogueurs du Cameroun

Voilà, je vous dis à très bientôt pour le deuxième sommet des blogueurs du Cameroun prévu à Yaoundé, du 26 au 28 novembre 2020, pour une autre rencontre conviviale entre blogueurs.

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Je parle de moi, de vous, de tout.

Auteur·e

L'auteur: Thierry Didier KUICHEU
Jeune camerounais, vivant à Yaoundé au Cameroun. J'aime bien partager et découvrir. Je suis contractuel d'administration et cela me permet de voir certaines réalités de mon pays qui m'édifie et me donne envie de m'exprimer pour pouvoir faire bouger les choses. En tant que jeune, j'aime bien m'amuser aussi et sortir de temps en temps ou faire des petits voyages.

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